This historic book may have numerous typos and missing text. Purchasers can usually download a free scanned copy of the original book (without typos) from the publisher. Not indexed. Nao ilustrado. 1840 edition. Excerto: .a jouer sur nous, et a vomir la mort dans nos rangs avec une effroyable activite. Les decharges devinrent tellement vives, que je vis a la fois sept ou huit bombes dans l'air.
La mort qui volait de tous cotes, commenca alors a se montrer sous les formes les plus horribles. Le premier homme tue fut un matelot qui appartenait au Temeraire. Sa blessure etait hideuse; il avait eu la moitie du visage enleve. Que ferons-nous de lui? dis-je a un soldat qui etait pres de moi.--Il faut le laisser ou il est; nous n'avons pas le temps de nous occuper des morts. Telle fut la reponse de mon voisin. Elle me parut fort dure alors; c'etait ma premiere campagne. Les artilleurs francais avaient la plus redoutable precision; chaque decharge tuait ou blessait plusieurs hommes; un boulet qui siffla a mon oreille, renversa mon schakot, et alla frapper a la poitrine un homme qui se trouvait derriere moi.
Cet homme tomba pour ne plus se relever. i Notre commandant allait d'un endroit a l'autre, donnant ses ordres avec le plus grand sang-froid, et s'exposant a tous les dangers. Personne ne pouvait revoquer en doute sa bravoure: si elle eut ele adoucie par un caractere plus humain, il aurait ete un heros. Notre officier d'artillerie se conduisait comme un gentilhomme, ainsi qu'il l'avait toujours fait; le lieutenant avec fine mediocrite tolerable: l'enseigne du vaisseau comme un rude et brave marin. Mais helas combien les forts etaient dechus Notre adjudant, qui s'etait tant fait craindre avec son maintien terrible et.